La perte de l'essentiel, l'essence des choses, de moi de
toi, le carburant des sentiments humain, de l'émotion, la connexion.
La perte des sens.
Une direction tu l'as suis elle te perd, croisement après
croisement.
Dans le brouillard citadin, chercher la citadelle, trouver
minotaure.
Je tue, il me dévore.
J'ai oublié mes clefs, ils ont changé les serrures du
labyrinthe.
Au cœur de l'hiver, les sols sont gelés, il faut se laisser
tomber en bas de l'escalier.
Arrête de rêver, abandonne le soleil. Ici rien n'est gratuit
tu sais, même ton cœur se monnaye.
Il est l'or quand l'heure tourne et que chantent les chrysanthèmes
au pied des pierres tombales, ton cœur battra encore quand l'esprit
t'abandonne.
On ne se réveille jamais d'un cauchemar générationnel, on se
décale un peu mais bientôt c'est le vide. Il est noir, il est tard. Il ne digère
qu'au hasard et nous recrache à chaque fois, débrouille toi.
Je ne sais jamais où je dois décamper, j'hypocondriaque de
vouloir t'exprimer.
Le tempo transcende.
Je suis mélomane.
Je bois méthadone.
Je grésille un peu.
Nous court-circuitons. Les paires, les repères. Exécution sommaire
ordinaire.
Wovenhand - Maize
Album : The Laughing Stalk (2012)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire